Château du Basty

Domaine du Basty au fil des siècles

Domaine du Basty au fil des décennies

L’histoire du Château du Basty racontée par les 3 dernières générations de vignerons : Maurice, Gilles et Quentin Perroud.

Texte tiré du discours du 500ième anniversaire du Basty écrit par Maurice Perroud (1913 – 2000)

1482-1500

Depuis une vingtaine d’années, la restauration du royaume de France a été entreprise par LOUIS XI, après un siècle de guerres, de famines périodiques, d’épidémies et de pillages. Le Beaujolais n’a pas été épargné, mais cette seconde moitié du 15ème siècle semble s’ouvrir sur le calme et la paix retrouvés.

Réputée pour ses vins, la France bénéficie à partir du XV° siècle d’importants progrès en qualité et quantité. La viticulture, principalement détenue par les aristocrates et les ecclésiastiques, est en forte expansion, à laquelle vient s’ajouter une viticulture bourgeoise. La vigne, plus qu’aucune production, apparaît comme une culture noble.

C’est dans cette période de renaissance économique, que Barthélémy Varenard, bourgeois de Beaujeu, acquiert le 24 novembre 1482, un ensemble de terres plantées en vignes, accompagnées en 1489 d’une maison, sur la commune de Lantignié, au lieu-dit « Le Billy», et projette de constituer un domaine.

Le 16ième siècle est synonyme de prospérité agricole, activité marchande, reconquête des terres abandonnées.  Cette reconstitution se manifeste dans la croissance des grands vignobles : Île de France, Alsace, Bourgogne. En cette période prospère, Pierre VARENARD succède à son père Barthélemy et développe le domaine. Il y construit des celliers, caves, granges …

1600-1700

C’est au XVII° siècle que Jean VARENARD, va développer le commerce des vins du Basty.

Implanté à Beaujeu depuis plusieurs siècles, il va entreprendre de vendre les vins du BASTY sur la place marchande importante qu’est la ville de Lyon. En 1666, il s’installe place de la Fromagerie. Deux ans plus tard, les affaires sont prospères, il s’étend et prend location rue de la belle Sirène, à l’enseigne « St Joseph ». Le commerce est florissant.

Sous Dominique Varenard de Billy, c’est la prospérité qui tourne à l’essor. En 1715, son commerce est maintenant rue Gentil à l’enseigne « L’épée royale », où il fait débiter son vin au verre et au pot.

Son activité lyonnaise ne lui fait pas délaisser son domaine du Basty pour lequel il va réaliser des aménagements de chambres sur la façade, grande salle à manger et salons sur la nouvelle terrasse dominant la pièce d’eau, alimentée par des canaux.

Alexis de BILLY arrive au Basty dans une période de prospérité agricole et industrielle, et profite de cette heureuse période pour donner au domaine une avancée technique qui lui permettra de passer les tempêtes du siècle suivant. Il construit 2 cuvages modernes de 200 m2, et y installe cuves et pressoirs modernes et sous les cuvages, 2 grandes caves voûtées.

1800-1900

En 1863, pour le vignoble français, ce sont les prémisses de la chute. Des ceps de vignes commencent à se dessécher, dépérir, et mourir. Les chercheurs décèlent la cause du mal : un puceron, le phylloxera. L’invasion gagne le Languedoc, L’Aquitaine, Les Charentes. C’est en 1 880 qu’il atteint le Beaujolais. Les vignes malades sont arrachées. Et durant 20 ans, la production baisse inexorablement.

Alexis de Billy, va courageusement porter toute son énergie dans la lutte contre le phylloxéra, pour maintenir le Basty, envers et contre tout. Il participera aux expérimentations faites dans la recherche du remède contre ce fléau.

Avant de mourir, le 26 avril 1896, il verra la réussite de ses efforts conjurés au monde viticole : les plans de vignes greffés sur des bois dit « américains », écartent enfin le péril de destruction des vignobles. Il aura su que, malgré tout, le Basty et ses vignes ne disparaîtront pas.

Le vignoble français entièrement renouvelé après le phylloxéra se trouve devant une surproduction considérable, à laquelle viennent s’ajouter les importations nouvelles des vins d’Algérie.

Sombres années pour le Beaujolais.

1900-2000

Le début des années 1900 s’illustre par l’expansion de la région viticole beaujolaise, la hausse de la distribution de vins, accélérées par l’arrivée du chemin de fer. Le domaine est à cette période conduit par Xavier Rony, descendant des Billy par sa mère. Mais ce développement va être freiné par les deux guerres mondiales qui vont affecter la culture des vignes, délaissées pendant cette période.

En 1944, Maurice Perroud, originaire de Lyon, s’échappe à pied d’un camp de travail en Allemagne.

Par peur d’être retrouvé a Lyon, il décide de se réfugier en Beaujolais au château de Thulon.

En travaillant dans les vignes, il rencontre Marguerite Rony, fille ainée de Xavier Rony (15ième génération au Basty), qu’il épouse, ainsi que la profession de vigneron.

Maurice Perroud, au sortir de la guerre, replante la majeure partie du domaine et modernise les bâtiments. Il développe un réseau commercial important avec les cavistes parisiens et promeut les Beaujolais Lantignié dès 1965.

En 1975, l’arrivée de Gilles Perroud, son dernier fils, donne un souffle au domaine.

A deux, ils développent de manière importante les ventes à l’export, en Angleterre, Etats unis, Japon, Corée du sud, Danemark, Allemagne, Italie …

Les années  2000, le vignoble du beaujolais connait une crise majeure et pâtit de l’image du beaujolais primeur.

En 2006, au cœur de la crise, Gilles Perroud lance une restructuration de grande ampleur sur le domaine en vue de faciliter la culture avec des produits naturels. Il met en place un programme ambitieux de replantations et de jachères longues pour exprimer au mieux les grands terroirs du Basty.

2015 à ce jour

Après dix années d’études et de travail à l’étranger, Quentin Perroud, fils de Gilles, revient s’installer au domaine en 2015. Avec l’aide de son père, il continue la restructuration entamée en 2016 et engage les 30 hectares du domaine du Basty (près, haies, bois, jachères et vignes) en conversion vers l’agriculture biologique, pour un premier millésime certifié en 2021.

 

Aujourd’hui, Quentin Perroud représente la 17ième génération de vignerons au Basty, descendant de Barthélemy VARENARD, habitant de BEAUJEU, qui le 25 novembre 1482 achetait au lieu-dit « le BILLY » quelques mesures de terre à vignes.

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LES VIGNES DU BASTY

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CÉPAGE GAMAY N

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